mardi 26 mai 2009

4ième Gala de l’Intelligence Economique

Le blog Réflexion durable a le plaisir de vous rappeler que le 4ième Gala de l’Intelligence Economique, organisé par l’Ecole de Guerre Economique, aura lieu le 30 juin 2009 à la Rotonde de l’Ecole Militaire .

Ce gala est la seule occasion pour les professionnels de ce milieu et les Anciens de l’EGE (organisme de formation pionnier et leader dans ce domaine) de se retrouver dans un cadre chaleureux et d’échanger avec les acteurs de l’intelligence économique.

Venez nombreux!

Pour plus d'information, visitez le site du gala.

jeudi 21 mai 2009

Efficience énergétique : encourageons l'innovation !


C'est ce que propose le Shell Eco-marathon d'Europe. Le principe est simple : concevoir un véhicule capable de parcourir la plus longue distance avec un minimum d'énergie. Pour l'édition 2009, le premier prix a été attribué à une équipe française, celle du Lycée St Joseph La Joliverie, près de Nantes. Son véhicule Prototype moteur à essence, baptisé "MicroJoule", a réussi à parcourir plus de 3771 km avec seulement 1 litre d'essence, avec un rejet de CO2 égal à 0,7 g au kilomètre. Une véritable performance.
Que ces projets ambitieux inspirent nos constructeurs automobiles. Pourquoi pas, un partenariat efficace entre une société d'énergie et un grand constructeur ? du moins, une collaboration entre les équipes de Recherche et Développement de chacun ?..

Paul

Sources :

mardi 19 mai 2009

Choisir sa politique énergétique en cas de crise..

Il est plus simple de critiquer une politique que de la définir. Quel est le meilleur moyen de mettre en lumière la difficulté de nos gouvernements de promouvoir une véritable politique énergétique à l'échelle européenne? qui plus est, en période de crise ? Telle est l'ambition du rassemblement Europe Ecologie, qui propose un jeu sur la crise de l'énergie. Ce dernier permet "de prendre conscience des institutions européennes, de leur composition et de leur rôle, ainsi que des enjeux énergétiques à venir". Vous pourrez ainsi, l'espace de quelques heures, vous mettre dans la peau d'un chef d'Etat, d'un député européen, ou encore du Président de la Commission européenne. Vous devrez tenter de maîtriser l'énergie, et d'assurer l'approvisionnement énergétique de votre pays.. L'idée d'un tel jeu peut faire sourire, mais il peut également être une bonne mise en condition pour appréhender les enjeux et les stratégies à adopter.

Saluons cette initiative, et l'originalité de cette démarche, qui, à défaut de promouvoir le rassemblement en vue des prochaines élections européennes, souligne la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement d'énergie.

Paul

Source : http://www.europeecologie.fr/contenu/la-crise-de-lenergie-le-jeu

Les banques et le développement durable


En période de crise, il semblerait que les banques développent un certain intérêt pour la question du développement durale. La crise se caractérise par une crise de confiance, surtout envers les banques" et, dans ce contexte, "les enjeux de développement durable pour une entreprise deviennent des enjeux stratégiques", a expliqué Séverin Cabannes, directeur général délégué de la Société Générale, lors d'une conférence organisée dans le cadre de la semaine du développement durable.

La Société Générale veut conjuguer technologies et développement durable. Ainsi, dans le cadre de sa politique contre le changement climatique, le groupe Société Générale a lancé un Programme " Green IT " qui vise non seulement à réduire les émissions de CO2 de son informatique, mais également à mettre à profit les nouvelles technologies pour améliorer l'empreinte environnementale de l'ensemble des activités. Ce programme regroupera un ensemble d'initiatives telles que :

- Une procédure interne publiée au sein du groupe Société Générale qui préconise le recours au tri et à la valorisation des Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) tels que les micro-ordinateurs, les serveurs, les téléphones, en privilégiant les filières de démantèlement responsables et avec le souci d'une approche complète du cycle de vie des outils de travail.

- " Smart Building " : une étude va être lancée sur la possibilité d'intégrer un outil permettant l'automatisation du reporting des consommations de fluides et d'énergie pour les différents types de bâtiments du Groupe. Cet outil aura pour objet de faciliter le pilotage technique des bâtiments et d'optimiser leur gestion en fonction de l'évolution de leurs besoins au cours du temps.

- Dans la même logique, une étude a été lancée pour la création d'un référentiel Groupe et d'un outil d'auto-évaluation permettant de définir des objectifs et des actions d'amélioration de la performance énergétique et environnementale pour l'ensemble des bâtiments du parc immobilier du Groupe.

 Les efforts que mènent les banques ont été perçus jusqu'à maintenant comme des efforts en communication. En effet, les entreprises font une multitude de  rapports sur leurs émissions en carbone sur le territoire français mais omettent de tenir compte de tous les autres bureaux/ immeubles qu’ils détiennent à l’étranger où ils continuent de mener leurs activités sans réellement tenir compte de l’environnement local… 

Yasmina

Sources:

 http://www.developpementdurable.com/economie/2009/04/A1370/developpement-durable-enjeu-strategique-pour-les-entreprises.html

 http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-societe-generale-lance-un-programme-green-it-pour-l-ensemble-du-groupe-28413.html

 http://www.journaldunet.com/solutions/breve/38029/un-plan-green-it-global-pour-la-societe-generale.shtml






 

 


lundi 18 mai 2009

Réchauffement climatique et Etats-Unis : la capacité d'Obama à impulser une nouvelle politique énergétique.



L'ensemble des médias a célébré fin avril les cents jours de la présidence Obama avec un regard plus ou moins critique.

Les 28 et 29 avril, se tenait à Washington à l'initiative des Etats-Unis et suivant la volonté du président Obama un "Forum des économies majeures sur l'énergie et le climat". Cette rencontre a rassemblé seize pays émettant le plus de Gaz à Effet de Serre (GES) et l'Union Européenne et visait à préparer la conférence de Copenhague dy 7 au 18 décembre 2009.

Dans le même temps, le Président américain s’emploie à convaincre ses compatriotes qu’un changement de modèle énergétique est une question stratégique de sécurité, d’indépendance nationale et de croissance économique.

Mais quelles sont les capacités de la Maison Blanche à impulser un changement dans la politique énergétique des Etats-Unis ?


Sur un plan intérieur, les américains sont de plus en plus conscients des enjeux du réchauffement comme en témoigne la volonté de certains Etats telle la Californie de mettre en œuvre des politiques luttant contre l'effet de serre.

Et le Président Obama est bien décidé à orienter la capacité américaine à l'innovation (en généralisant et en rentabilisant ces innovations sur le marché) vers le Green Businness. Il a la volonté de faire acquérir à son pays un avantage concurrentiel en ce domaine.

Les efforts en termes de Recherche et Développement doivent être orientés par l’administration à travers les plans de relance et les budgets vers l’énergie déclarée comme une des trois priorités.

La nomination de Steve Chu comme secrétaire d'Etat à l’énergie et qui a reçu le prix Nobel de physique témoigne de cette volonté de se tourner vers les énergies renouvelables.

Cependant les lobbys des producteurs de pétrole et de charbon restent puissants et sont bien représentés au Congrès et au Sénat dans les ranges des politiques issus des Etats américains producteurs.

Et une nouvelle politique doit passer par l’établissement de ce fameux consensus si cher aux américains, donc par les assemblées.


Sur le plan extérieur, l’Amérique a du renoncer au « rêve » de la présidence Bush de domination géopolitique du Moyen Orient et de l’Asie Centrale, … et de ses immenses réserves d’hydrocarbure. Alors que la géopolitique d’approvisionnement en énergie mondiale et aux matières premières s'est effectuée ces quinze dernières années dans un contexte accru de compétitions pour l’accès aux ressources.

L’administration amércaine ne peut que prendre en compte les échecs relatifs de l’Irak et de l’Afghanistan, qui affaiblissent les positions des Etats-Unis tout comme la crise.

Et Obama semble avoir pris acte du renforcement d’un monde plus multi polaire avec la montée en puissance de la Chine et le retour de la Russie.


Obama ne peut que prendre en compte également les réalités de la politique énergétique actuelle pour négocier une transition.

Les Etats-Unis ont une consommation énergétique en 2007 de 2 361,4 millions de tonnes équivalentes pétrole (Mtep) pour une consommation au niveau mondial de 11 099,3 Mtep.

Cette consommation des Etats-Unis représente plus de 20 % de la consommation énergétique mondiale alors que les américains représentent 6 % de la population mondiale.


Dans cette consommation d’énergie des Etats-Unis, le pétrole a représenté 943.1 Mtep (soit 39% du total de la consommation énergétique des E-U et 24% du total de la consommation mondiale de pétrole).

Le gaz 595.7 Mtep (soit 25% du total de la consommation énergétique des E-U et 22% du total de la consommation mondiale de gaz).

Et le charbon 573.7 Mtep (soit 24% du total de la consommation énergétique des E-U et 18% du total de la consommation mondiale de charbon).


Un changement de modèle sera donc délicat à négocier pour l’économie et le mode de vie américain.

Ceci explique sans doute la prudence de l’administration américaine qui reste sur des objectifs « mesurés » pris dans le cadre des engagements de campagne d'Obama.

Ces objectifs sont de 14 à 15% de réduction des émissions de GES en 2020 par rapport aux niveaux de 2005 puis 80% en 2050.

Alors que l’Europe a pour objectif une réduction de ses émissions de 20% en 2020 par rapport aux niveaux de 1990.


Dans tous les cas, les avancées des Etats-Unis en ce qui concerne le réchauffement climatique, pour le sommet de Copenhague, devraient être conditionnées avant tout par des facteurs de politique intérieure.


A propos du réchauffement climatique :

Réflexion durable :

Politique de la Chine

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/la-politique-energetique-de-la-chine.html

Politique des Etats-Unis

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/barack-obama-nouvelle-politique.html

Politique de la Russie

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/02/russie-une-strategie-ambigue-vis-vis-du.html

Les pays producteurs de charbon

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/01/le-changement-climatique-les-pays.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/01/limpratif-de-la-matrise-du-changement.html

Divers

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/04/g8-environnement-en-attendant.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/rechauffement-climatique-et-oceans.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/05/petites-phrases-entre-usa-france-et.html


Sources :

Le Monde du 28 avril 2009 « L’administration Obama œuvre sur deux fronts face à la question climatique » de Corine Lesnes

BP Stacial rewiew of world energy june 2008.

A lire également:

Interwiew de Libération sur la politique énergétique des Etats-Unis

http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2009/05/en-2040-plus-besoin-de-p%C3%A9trole-aux-usa.html

Le Figaro:

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/05/14/01011-20090514FILWWW00266-usa15-d-energie-renouvelable-en-2020.php


ALAIN

jeudi 14 mai 2009

Salon du luxe et du développement durable



Du 15 au 17 mai 2009, 1.618 Sustainable Luxury Fair : un nouveau luxe, Palais de Tokyo (Paris 8).

Un évènement ouvert à tous !

Pour la première fois, un salon propose d'associer luxe et développement durable, à travers une exposition à la fois artistique, culturelle et commerciale !

Soutenu par le ministère de la Culture et WWF, le salon présentera un grand nombre de produits et entreprises, soigneusement sélectionnés par un comité d’experts. Parmi les exposants nous pourrons voir le groupe Six Senses pour l’éco tourisme, Segway pour la mobilité, Fritsch et associé pour le design et SheerinOko pour la beauté.

10% de chaque billet acheté seront reversés au WWF pour soutenir leur lutte contre l’orpaillage illégale en Guyane.


Pour ceux qui ne sauraient pas de quoi il s’agit, l’orpaillage est un véritable fléau en Guyane française. L'exploitation aurifère est l'une des principales activités industrielles de la Guyane française et l’un des plus important revenu du pays. Mais cette industrie est cause de déforestation et plus grave encore de pollution au mercure des sols et des eaux. Rappelons que la Guyane française possède l’une des trois dernières grandes aires de forêt primaire tropicale du monde.


Enfin, parmi les différentes activités prévues au programme, notons aussi la projection du film Nous resterons sur terre de Pierre Barougier et Olivier Bourgeois, qui soulève un certains nombres de questions, notamment celle de la responsabilité de l’homme dans l’équilibre naturel de notre environnement. Un film vraiment très intéressant.

Avant de conclure ce post, rendons à César ce qui est à César ! Cette initiative, d'un salon associant luxe et développement durable, nous la devons à Barbara Coignet, directrice de BMCS, une agence commerciale et bureau de presse spécialisés dans le prêt à proter et l'accessoire de mode, qui vient tout juste de créer la société 1.618 Productions.


Liens :
site du salon 1618
document WWF sur l'orpaillage en Guyane
site qui traite de la problématique de l'orpaillage en Guyane : études caribéennes
site BMCS