Le salon Bâtir Ecologique à ouvert ses portes pour sa 5° édition (28,29,30 novembre 2008). Passer le barrage des vigiles postés à l'entrée permet de découvrir un espace dédié à différents aspects de l'écoconstruction. Le visiteur novice peut découvrir différentes solutions techniques pour son habitat, complémentaires ou en compétition. Ce salon permet d'avoir un contact direct avec des spécialistes "pointus" et de pouvoir poser des questions techniques sans langue de bois.
L’ensemble donne une impression positive de bouillonnement d'idées originales adaptées à notre époque. Pourtant aborder le "nerf de la guerre", demeure problématique. Poser une question précise sur les coûts entraine des réactions très contrastées selon les stands. L’information finissant toujours par arriver, on remarque pourtant quelques jolies parades:
- pour une maison d’architecte: « tout dépend de votre projet ».
- pour l’immobilier ancien: « le prix au m2 dépend de l’estimation du vendeur ».
- un équipement technique: pas de prix mais « le matériel est amorti en 3 ans ».
- puits canadien: « vous avez une pelle hydraulique disponible sur votre chantier ? » Etc…
- pour l’immobilier ancien: « le prix au m2 dépend de l’estimation du vendeur ».
- un équipement technique: pas de prix mais « le matériel est amorti en 3 ans ».
- puits canadien: « vous avez une pelle hydraulique disponible sur votre chantier ? » Etc…
L’écoconstruction fait encore appel à l’émotionnel (la conscience de l’écocitoyen) et à la fascination des technologies propres. L’aspect financier, pourtant crucial pour de futurs propriétaires en période de pénurie financière, n’est pas encore parvenu à devenir un argument de vente. Les PME et les artisans passionnés du secteur de la construction propre ont encore de belles marges de progression dans leurs modes de communication.
Bilan en fin de visite: un salon de bobos ?
Steve.
Steve.
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