jeudi 29 janvier 2009

Medaille d'or pour Coca Cola!


Coca Cola reçoit cette année la medaille d’or du développement durable… 

Le centre mondial de l’environnement  WEC) lui a decerné sa 25ème medaille annuelle (Gold medal for sustainable development).

Coca cola est ainsi récompensée pour sa mise en œuvre d’initiatives stratégiques dans les domaines à incidence majeure (gestion responsable de l’eau, emballage durable, gestion énergétique et protectorat du climat).

Ainsi, la contribution de Coca cola « rendre à la nature et aux communautés une quantité d’eau égale à celle qu’elles consomment dans toutes leurs boissons et leur production » a été saluée et décrite comme une démonstration exceptionnelle de leadership en matière de développement durable.


Yasmina

Source: www.boursier.com

Une leçon d’influence…

Entre le 30 décembre 2008 et les premières semaines de janvier 2009, on pouvait lire sur les blogs écologiques, « verts » et en faveur du covoiturage, que Carrefour était au tournant d’une révolution écologique. Celle-ci provenant de la décision de l’enseigne de Saint-Pol-sur-Mer d’inciter ses employés à pratiquer le covoiturage grâce à la création d’une carte géographique regroupant les employés par secteurs. Ce remède, né de la crise du pouvoir d’achat dont souffrent les employés de l’enseigne, n’a pourtant pas fait l’objet d’une communication démentielle, et n’est même pas repris dans celle du groupe. On est bien loin d’imaginer la propagation de ce phénomène à l’ensemble des magasins de l’enseigne, contrairement à ce qu’insinuait le site du journal régional La voix du Nord…qui se trouve être l’unique source des blogs véhiculant cette actualité...

Par contre un autre ténor de la grande distribution, le groupe Géant Casino, a su quant à lui saisir l’opportunité de cette crise pour mettre en place un service de covoiturage à destination de ses clients, et ce sur l’ensemble de ses 107 hypermarchés Géant Casino. Et pour bien se faire entendre, le groupe a su transmettre l’information par des média variés tels Europe 1, l’internaute.com, l’expansion, le Monde, ainsi que par de nombreux blogs « verts » ou en faveur du développement durable via un communiqué AFP. Le Géant a su ainsi inonder la toile avec la parution massive de posts et articles les 3 et 4 décembre 2008.

Carrefour n’a qu’à bien tenir son rang et prendre des leçons de ses challengers…

Fanny. M

Source :
- http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Dunkerque/actualite/Secteur_Dunkerque/2008/12/30/article_covoiturage-carrefour-saint-pol-cree-une.shtml
- http://covoiturage.geantcasino.fr/

mardi 27 janvier 2009

Le Grenelle à nouveau sous le feu législatif





Le top départ d’un nouveau marathon législatif pour le grenelle de l’environnement a eu lieu aujourd’hui au Sénat. Après être passé par la case Assemblée nationale, voilà qu’il se retrouve au Palais du Luxembourg, où l’on comptabilise pas moins de 730 amendements.

En tête de liste on retrouve les articles relatifs à des procédures visant :
• les travaux effectués en zone protégée,
• les concessions hydroélectriques,
• la réglementation de la publicité.

Mais le plus controversé de tous semble être l’amendement n°157 du sénateur UMP Dominique Braye, qui porte sur les normes thermiques s’appliquant aux bâtiments neufs. En effet, à travers cette démarche, ce dernier cherche à exonérer la filière électrique des consommations relatives à l’éclairage et à l’eau chaude. Rappelons que la norme thermique prévue lors du Grenelle de l'environnement visait une consommation de moins de 50 kWh d'énergie primaire/m²/an à partir de 2012 pour les constructions neuves.
Comme prévu il semble que, dès sa première lecture au Sénat, le grenelle essuie le feu des lobbyistes. Alors pourquoi ne pas rentrer dans la danse et tenter de décrypter les rapports de forces qui se jouent actuellement au palais du Luxembourg !!
Affaire à suivre…

Citronnier

Source: www.actu-environnement.com

La solution BlueTerra pour un affichage publicitaire écologique.

L’entreprise allemande BlueTerra propose une solution écologique aux entreprises pour faire la promotion de leur marque : des « windturbines » autrement dit des moulins à vent. Par l’action du vent, ces moulins produisent une énergie renouvelable suffisante au fonctionnement du panneau lumineux, pour un message visible de jour comme de nuit ! Un moyen aussi pour l’entreprise de se positionner comme une entreprise éco-responsable, soucieuse du respect de l’environnement.
Quatre modèles au choix, qui suivant leur taille peuvent produire de 750 à 20 000 Watt Turbine, pour une surface publicitaire proportionnelle pouvant aller jusqu’à 36,5 m2. Pour plus d’informations rendez-vous sur le site internet où une vidéo en image de synthèse présente le projet. http://www.blueterra.co.za/gallery_ropatec.htm
Vous pourrez par la même occasion avoir un aperçu des différents projets d’expérimentation de ce nouveau procédé d’affichage. Je vous laisse découvrir.

Irena : Made in Germany ?

L’agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) vient d’être crée le 26 janvier 2009 à Bonn (Allemagne) par cinquante pays… mais aussi avec de grands absents ( Etats-Unis, Chine, Japon, Brésil…).
Les objectifs de l’Irena sont :
- promouvoir les sources d’énergie propres: solaire, biomasse, géothermie, éolien ;
- diminuer le rôle des sources d’énergie provoquant des rejets massifs de carbone: pétrole, gaz, charbon ;
- aider les pays en développement: transferts de technologie, assistances techniques, aides financières.
L’enjeu est de taille: fournir des sources d’énergie massives sans favoriser le réchauffement de la planète.

Influence allemande:
Comme le montre le site (irena.org) l’Allemagne veut jouer un rôle majeur dans cette nouvelle institution, dont le siège sera peut-être Bonn (choix définitif avant l’été 2009).
Alors que l’AIE (Agence Internationale de l’énergie) est généralement vue comme vecteur de pensée des pays industrialisés, l’Irena ambitionne d’avoir une influence sur les pays émergeants.
Cet intérêt germanique pour l’Irena n’est pas dénué de pensée économique: l’Allemagne est un acteur majeur dans la recherche et le développement de technologies propres.




L’Irena, localisée à Bonn, serait un formidable outil de diffusion des technologies allemandes, sous couvert de développement multilatéral.
Réponse en juin 2009.

Steve

Sources :
- Le Monde.fr du 26 janvier 2009 ;
- Site officiel Irena (www.irena.org) ;
- Science, technologie et industrie :perspective OCDE 2008, Allemagne (www.oecde.org).

lundi 26 janvier 2009

Le changement climatique : les pays producteurs de charbon… accessoirement producteurs de Gaz à Effet de Serre (GES)


L’urgence de l’action contre le changement climatique (soulignée par les posts du 12 et du 19 janvier 2009) impose d’analyser le rôle et la responsabilité des pays producteurs de charbon producteurs de GES.

En Europe, les GES sont émis par les combustions d’énergie (61%). De nombreux scientifiques estiment que les deux sources principales de GES sont le transport routier et les centrales à charbon.

La production d’électricité, au niveau mondial, s’effectue pour environ 40 % à partir du charbon. Mais la cartographie des pays producteurs de charbon est un indicateur valable de leur degré d’engagement dans la lutte contre le changement climatique.


Le charbon reste une des énergies fossiles les plus abondantes. Longtemps considéré comme dépassé, l'intérêt du charbon revient quand les coûts du pétrole et du gaz naturel augmentent.

L'utilisation du charbon, notamment dans les centrales électriques, a fait et continue à faire des progrès énormes en matière de réduction des émissions de polluants tels que le soufre, les oxydes d'azote et les particules fines.

Par contre en matière d'émission de gaz à effet de serre, une centrale au charbon émet deux fois de CO2 par kilowatt-heure produit plus qu'une centrale au gaz. L’utilisation du charbon a donc de fortes conséquences en matière de réchauffement climatique. La stratégie de limitation visant à une élimination progressive des émissions de CO2 à partir de la houille au cours des prochaines décennies, pourrait être réalisable compte tenu des technologies actuelles ou disponibles à court terme si les Etats consommateurs de charbon s’engageaient activement dans la mise en œuvre de ces techniques.


Sur le continent américain, les Etats- Unis sont le principal pays producteur (587.2 millions de tonnes équivalent pétrole ou Mtep en 2007) et utilisateur de charbon loin devant le second, la Colombie avec 46.6 Mtep.

Au sein de la CEE en 2007, la Pologne, avec une production de charbon de 62.3 Mtep, et l’Allemagne avec 51.5 Mtep (malgré sa volonté de s’afficher comme un pays des énergies renouvelables) se distinguent.

Mais il convient de remarquer que la Russie avec une production de 148.2 Mtep est un des principaux pays exportateurs avec l’Australie, l’Indonésie et l’Afrique du Sud.

Enfin la Chine, avec une production de charbon de 1289.6 Mtep en 2007, est devenue le principal pollueur au monde.


Au vu des enjeux du réchauffement climatique, les citoyens et consommateurs, que nous sommes, doivent clairement se poser les bonnes questions et se placer sur le plan des valeurs lors de leurs actions et achats afin d’encourager ces pays à avoir une attitude plus responsable.

En effet, les Etats utilisant le charbon comme source d’énergies doivent trouver les solutions pour réduire les émissions issues du charbon et pour limiter la concentration du gaz à effet de serre dans l'atmosphère en-deçà des niveaux dangereux.


Sources :

Site de l’Agence International de l’Energie : http://www.iea.org/

Recensement des pays producteurs de charbon : table of coal production 2008.


Alain

Les effets du changement climatique sur les écosystèmes


A la suite des post du 12 et du 19 janvier 2009, l’actualité (interrogations sur la cause de la tempête dans le sud-ouest ce samedi et la prise de fonction à la présidence d’Obama) illustre une nouvelle fois la problématique du réchauffement climatique.
« Les Etats-Unis d’Amérique travailleront sans relâche pour faire reculer le spectre du réchauffement climatique » a proclamé Barack Obama lors de son discours d’investiture le 20 janvier à Washington. Les Etats-Unis doivent être encouragés à prendre cette voie.

Les écosystèmes (eau, sol air) préservent la bio diversité et l’atteinte aux écosystèmes, par le biais du réchauffement, aura des effets sur notre prospérité.
Du fait du réchauffement et selon son ampleur, plusieurs centaines de millions de personnes, vivant dans des zones au climat chaud, perdront leur réserve d’eau pendant les saisons les plus sèches avec le risque de famines. De plus, des zones plus nombreuses qu’auparavant deviendront des régions à climat chaud, y compris en Europe (Espagne, Italie et sud de la France).
L’élévation du niveau de la mer touchera durement des régions de delta (Egypte, Bangladesh,…) et des Etats insulaires.
Pour la biosphère, dont l’homme dépend étroitement, la faune, la flore et l’eau seront modifiés dans leurs répartitions. Et des espèces (ours blanc,..), ne pouvant s’adapter dans des délais restreints à ce phénomène, courent un risque accru d’extinction.
Enfin l’agriculture, y compris dans certaines régions d’Europe, devrait souffrir avec l’élévation des températures moyennes, de l’érosion des sols, d’organismes nuisibles et de sécheresse.

La liste des atteintes aux écosystèmes souligne la nécessité d’une action commune et à tous les niveaux.

Source : http://ec.europa.eu/environment/index_fr.htm

Alain

vendredi 23 janvier 2009

ONG versus Constructeurs Automobiles

A ma droite, le secteur automobile, en crise, à ma gauche une organisation non gouvernementale de stature internationale, Greenpeace. Le choc des titans ? Peut-être.. Quoi qu'il en soit, les hostilités se poursuivent.

Jouant sur l'image des voitures "propres", les campagnes de publicité automobile, combinées au bonus écologique mis en place par le gouvernement, ont permis aux différents constructeurs de voir leurs ventes augmenter.
Toutefois, l'organisation Greenpeace dénonce cette image "verte" sur laquelle les constructeurs bâtissent leurs stratégies commerciales. Elle y parvient en appelant au vote les internautes pour élire la publicité qui leur semblerait la plus mensongère. L'organisation utilise ainsi à son profit les armes de ses adversaires pour les retourner contre eux, en mettant un coup de projecteur sur les incohérences et failles publicitaires de ces derniers.

L'initiative de Greenpeace, ludique, peut faire sourire, mais elle a le mérite de permettre une approche plus critique des campagnes de pub des constructeurs..

Paul


Sources :
- site Premier Ministre :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/plan_relance_economie_1393/relancer_secteur_automobile_1397/premiers_effets_positifs_pour_62162.html
- site Ministère de l'Ecologie :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=2825
- site Greenpeace France :
http://voiture.greenpeace.fr/vote.html

jeudi 22 janvier 2009

Le chauffage par Pile à Combustible



En Septembre 2008, l'Allemagne a débloqué 86M€ sur 7 ans pour le projet "Callux". Ce projet consiste à équiper des bâtiments à foyers multiples de PAC (Pile à combustible) pour subvenir aux besoins en électricité et chauffage de l'ensemble des foyers.
Ce projet sert d'évaluation de compatibilité afin d'analyser le gain d'efficacité énergétique. Pour cela plus de 800 appareils seront installés et pourront être épaulés par des bruleurs à gaz en cas de pics de consommations. Par contre, en cas de sous-consommation, le surplus d'énergie est réinjecté dans le réseau électrique contre indemnisation pour le propriétaire.
Les systèmes devraient être viables d'ici 2015, avec pour objectif d'augmenter le rendement de 30%.

Adrien M.

Sources :
www.bulletins-electroniques.com
www.wikipedia.com


Le changement climatique représente un danger non seulement pour l’environnement mais aussi pour nos société et économies (cf post du 12 janvier 2009).

Les impacts potentiellement profonds du réchauffement posent le défi de la transition vers une économie faiblement émettrice en carbone afin de limiter l’augmentation des températures à un niveau acceptable.

La transition rapide vers cette économie, ainsi que les mesures d’adaptation au réchauffement, constituent donc des objectifs stratégiques majeurs pour l’Union Européenne.

Et l’Europe entend montrer la voie par la mise en place de mesures ayant pour but de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre à 20% de leurs niveaux de 1990 d’ici 2020 et l’anticipation des effets négatifs du réchauffement climatique. Et en juin 2007, la Commission européenne a publié un « livre vert » sur l’adaptation au changement climatique.

Dans le domaine des mesures d’anticipation, le « climate proofing » (ou la protection contre le risque d’impact climatique) passe par des investissements dans des biens et des infrastructures tenant compte des effets du changement : bâtiments davantage résistants ou adaptés aux aléas climatiques (ouragans, tempêtes ou encore sécheresse).

Les impacts du réchauffement, à travers la multiplication de ces aléas (inondations et incendies, pénurie et sécheresse plus fréquente dans le sud de l’Europe ou tempêtes dans le nord de l’Europe), sont d’ores et déjà constatables et devraient s’accentuer.

Les inondations sont actuellement les catastrophes les plus coûteuses pour l’Europe. De nombreux sites industriels se situent à proximité des rivières et les inondations entraînent des risques de pertes de compétitivité. A plus long terme, la hausse du niveau des mers aura des impacts sur les zones littorales : la disparition complète de la calotte glaciaire du Groenland pourrait provoquer une hausse de 7 mètres et pourrait entraîner la disparition de grandes métropoles majeures comme Londres et Amsterdam.

Des flux touristiques pourraient être ré orientés vers le littoral nord de l’Europe sans compter l’effet sur les stations de ski de moyenne altitude du fait d’un enneigement plus faible.

Dans l’agriculture, les vagues de chaleur et sécheresses lors d’été plus longs, la modification des éco systèmes auront des conséquences sur les rendements, voir les types de culture pratiquées sur certains territoires.

De nombreuses entreprises de tous les secteurs devront s’adapter au changement climatique, mais ce dernier sera également créateur de nouveaux produits et services.

Le changement climatique exige donc de notre part une action rapide afin de minimiser les menaces sur notre développement économique, les infrastructures et les écosystèmes. L’ampleur et la vitesse du changement dépend des actions que l’humanité va prendre dans les années et décennies à venir.

Les industries et les sociétés doivent prendre en compte et anticiper les coûts des mesures d’adaptation au changement climatique et non pas agir en réaction ce qui sera sans doute plus onéreux : meilleure protection des bâtiments contre la chaleur, élévation de digues contre la montée du niveau des mers, meilleure utilisation et gestion de l’eau dans les zones soumises à des sécheresses fréquentes, mise en œuvre des stratégies d’adaptation des acteurs publiques et privés face au réchauffement climatiques et aux possibilités de développement des entités dans ce nouvel environnement, planification des actions de prévention, de réaction et de rétablissement face aux aléas et conséquences sur les populations notamment les plus pauvres.

Au-delà de ces impacts, le réchauffement climatique ne touchera pas toutes les zones avec la même intensité et les mêmes effets : une nécessaire solidarité s’impose donc.


Alain

Source : http://ec.europa.eu/environment/index_fr.htm

dimanche 18 janvier 2009

Une nouvelle stratégie "verte".


La présidence de Barack Obama devrait modifier les anciennes positions des Etats Unis ; en effet, la problématique du développement durable est l’une de leurs nouvelles priorités :


Le nouveau président reconnaît l’existence du changement climatique, contrairement à son prédécesseur qui ne s’est pas soumis à la ratification du protocole de Kyoto.  John Kerry a ainsi affirmé lors de la conférence de Poznan : « Barack Obama a été très clair sur le fait qu'après huit ans d'obstruction, de délai et de déni, les Etats-Unis vont rejoindre la communauté mondiale pour combattre ce défi planétaire ».

Dans cette optique les états unis veulent continuer à s’investir dans la recherche en matière de développement durable. Barack Obama propose ainsi une réduction des émissions de carbone de 80% par rapport à 1990, et ce en mettant en place différentes mesures dont un marché des droits d’émission de gaz à effet de serre.


Enfin, le programme de Barack Obama prévoit également la mise en circulation d’un million de véhicules hybrides d’ici à 2015.


Yasmina