lundi 29 décembre 2008

Vers une défiscalisation raisonnée ?

L'année 2008 a été une annus horribilis pour les entreprises spécialisées dans les investissements fiscalement avantageux.
Les voyants négatifs se sont multipliés pour les spécialistes de la "défiscalisation" :
- Essoufflement des investissements de type Robien. Les causes sont multiples : campagne médiatique très négative ( ex : reportage du 17 avril 2008, France 2: les Robien de la colère), chute du marché immobilier lié à la crise financière, impact de la hausse des carburants de l'été 2008 (les programmes immobiliers ciblés loin des grandes agglomérations n'attirent plus les investisseurs) ;
- Nouvelles règles du jeu voulues par le législateur : définition d'une limite haute des réductions fiscales, modification des règles d'investissement en Outre-mer(Girardin immobilier).

Face à ces menaces, certaines entreprises se tournent vers des niches fiscales liées au développement durable. L’arrêté du 10 juillet 2006 relatif à l'énergie électrique offre de nouvelles opportunités pour des investisseurs à long terme.
Illustration :
La société CPC-solabios propose un modèle original en trois volets. Location longue durée de toitures de bâtiments auprès d'agriculteurs (sud de la France), installations de capteurs photovoltaïques par la société, financement du programme par des investisseurs privés. Les PME réalisant ce type d'investissement bénéficient alors d'une déduction fiscale et de revenus annuels pour une longue durée.
Une initiative (parmi d’autres), certes intéressée, mais qui a l'avantage de permettre de le développement la filière française de l’énergie photovoltaïque.
A défaut de grives…

Steve

Sources :
- Site France2 ;
- Document France2 ;
- arrêté du 10 juillet 2006 ;
- CPC-Solabios.

samedi 27 décembre 2008

Un certificat développement durable pour les établissements d’enseignement supérieur

Le BJM ratings, une agence de notification extra financière, évalue la performance des établissements d’enseignement supérieur en matière de responsabilité sociale et environnementale. Afin d’établir une notation objective des établissements, le BJM a sélectionné 27 critères fondamentaux déclinant une dizaine de principes managériaux du développement durable.
A l’issue de cette étude est décerné ou non un certificat Acadix qui authentifie la démarche et la performance des établissements dans leur investissement en faveur du développement durable. Euromed Manangement est aujourd’hui, la première école, a avoir sollicité et obtenu ce certificat. Sa note, AA, corresponde à 80/100.
Parmi les actions mises en place par l’établissement, on notera l’intégration de certaines problématiques de développement durable dans le programme, le projet de Campus Durable qui investit directement les étudiants et les invite à s’engager en faveur du développement durable, ainsi que divers partenariats qui traitent des enjeux environnementaux avec des entreprises comme La Poste et AG2R-Prémalliance.
Pour plus de détail rendez vous sur le site de Studyrama :
http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=37853

Il s’agit d’une initiative intéressante, mise en place depuis novembre 2008 et qui pourrait encourager d’autres établissements à oser s’engager dans ce sens en 2009. Notons cependant que le coût d’une telle étude s’élève entre 25 000 et 35 000 € selon la taille de l’établissement, ce qui n’est pas à la porté de tous. Enfin en attendant, sans chercher le certificat, il est quand même possible d’agir en faveur du développement durable.

coccinelle

mercredi 24 décembre 2008

N.Sarkozy et la voiture électrique

Lors de son déplacement au Brésil, N. Sarkozy a annoncé la préparation d’un plan d’aide supplémentaire au profit de l’industrie automobile nationale. Prévu pour fin janvier 2009, ce plan est destiné à financer le développement de la filière française de construction de voitures électriques.



Cette aide présente un intérêt double :
- permettre à la recherche française de s’approcher de la frontière technologique dans ce domaine ;
- positionner les entreprises françaises dans un marché émergent évalué à 1,5 millions de véhicules assemblés à l’horizon 2020.

Steve

Sources :
- déclaration N.Sarkozy (La tribune.fr) ;
- prévision 2020 (PricewaterCoopers).

Cadeau développement durable pour les fêtes

Vous recherchez une idée de cadeaux originale, qui respecte la planète et qui participe à sa sauvegarde…j’ai trouvé ce qu’il vous fallait : les « carte étincelles ». Première carte développement durable pour financer des projets éthiques. Au choix : Humanitaire, Reforestation, Compensation de Carbonne. Pour plus de renseignements rendez vous sur http://www.cartetincelle.com/

Coccinelle.

lundi 22 décembre 2008

Vert ou verdâtre

L’originalité n’est pas la qualité première des publicitaires en cette fin d’année 2008. La prise de conscience liée aux risques écologiques de notre modèle de développement se traduit par une véritable « marée verte » publicitaire.
Les écrans (fixes et portables), les panneaux d’affichage, les logos, regorgent de références pseudo-écologiques. Les acteurs les plus surprenant se drapent d’un voile couleur émeraude.
Florilège :
- Catégorie « Yann Arthus Bertrand » : SUEZ


- catégorie «logo thématique»: EDF

- catégorie « campagne » : RENAULT TRUCK



- Quizz : publicité pour quel produit ?

Réponse ici

Steve

mercredi 17 décembre 2008

Un noir pour mettre les Etats-Unis au vert ?


C’est bien sur la voie verte que Barak Obama semble vouloir entrainer l’Amérique ! D’une part dans son plan de relance de l’économie pour lutter contre la crise, le sénateur de l’Illinois plante le décor avec la création d’emplois verts et le développement des énergies renouvelables… Et maintenant avec l’annonce des nominations de ses chefs qui seront chargés d’orchestrer la politique américaine en matière d’énergie et de climat. Une équipe bien verte qui compte Steve Chu (prix Nobel de physique), Carol Browner (proche d’Al Gore et ancienne directrice de l’EPA) et Lisa Jakson (membre de la commission du NJDEP)
Alors, s’agit-il d’un effet comm’ pour redonner du poids et de l'influence aux Etats-Unis ou l’Amérique va-t-elle vraiment changer avec ces ténors de l’environnement?

Fanny M.

mardi 16 décembre 2008

Prix du Pire Lobbying 2008

Les pratiques du lobbying se doivent d'être réglementées. A défaut d'organes de régulation voire de contrôle, une belle initiative, l'attribution du Prix du Pire Lobbying de l'UE, permet de mettre en lumière les pratiques controversées des groupes d'influence dans les couloirs du pouvoir à Bruxelles. En somme, une autre façon de sanctionner ces groupes, avec pour seuls juges leurs pairs..
Et l'heureux lauréat pour cette année 2008 n'est autre que le lobby des agro-carburants, sélectionné "pour ses campagnes trompeuses faisant l'éloge des vertus écologiques des agrocarburants".
Qui a dit que le développement durable devait être irresponsable?

Il convient de souligner ces initiatives qui contribuent, malgré tout, à remuer les consciences..

liens :
http://www.worstlobby.eu/2008/home
http://fr.youtube.com/watch?v=FyQGSoVt0Kw

Paul.

lundi 15 décembre 2008

Une politique commune de sécurité énergétique ?

Franchement je reste mitigé en la matière. En effet l’accès aux ressources énergétiques est devenu un enjeu tellement vital pour les 27 Etats membres qu’il semble utopiste aujourd’hui, d’imaginer possible une entente à l’échelle européenne.
Les intitulés des deux séminaires ayant eu lieu en novembre 2008 me semble à ce titre très démonstratifs des intérêts nationaux sous-jacents : on y parle de « …sécurité énergétique » (terme renvoyant au principe de souveraineté) dans l’un et de « 2éme analyse stratégique de l’énergie » dans l’autre (se référant au jeu de puissance entre nations).
Par ailleurs Jean-Louis Borloo a bien su rappeler qu’« on ne changera pas nos habitudes du jour au lendemain…» et qu’il s’agit « d’un chantier qui s’ouvre » conscient certainement des intérêts de tous en la matière ; à commencer peut-être par l’Allemagne accusé régulièrement d’adopter une stratégie de cavalier seul (cf. contrat énergétique unilatéral du 08 Septembre 2005 signé entre l’Allemagne et la Russie).
Affaire à suivre…

Citronnier.

Source : Communiqué du Ministère de l’Energie, du Développent durable et de l’Aménagement du territoire du 1er décembre 2008. (http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=3979)

dimanche 14 décembre 2008

Nouvelle prise de conscience...nouvelles mesures!


Les secrétaires d’Etat chargés de l’industrie et de l’écologie ont annoncés à l’occasion du salon Pollutec de Lyon différentes mesures visant le développement des éco. Industries :

1ère mesure : Renforcement des contrôles d’étiquettes afin de mieux guider les acheteurs sur des produits éco responsables.

2em mesure : Mise en place d’un prix TIC (technologie de l’information et de la communication) afin de récompenser les meilleures innovations en matière de technologies.

3ème mesure : Création d’une charte de coopération entre pôles sur le modèle aéronautique et sur les technologies de l’environnement.

4ème mesure : Investissement de 60 Millions d’Euros en 2009 pour le secteur des économies industrielles.

5ème mesure : Définition d’un référentiel des éco activités afin de mieux structurer le secteur.

La mesure qui me semble être la plus efficace est le contrôle des étiquettes, en effet, les consommateurs, acteurs clés dans ce défi environnemental sauront mieux guider leur choix et jouer un rôle indéniable sur le futur environnemental.

Par ailleurs, faire de l’industrie un des grands défis écologiques est l’objectif que le ministère de l’écologie s’est fixé. Afin de parvenir à un résultât significatif, les entreprises doivent enfin arriver à dissocier le mot contrainte du mot environnement.

Ainsi, au delà de sensibiliser les acteurs économiques aux différents aspects environnementaux, les acteurs étatiques semblent confirmer et optimiser l’accompagnement des entreprises dans leurs démarches, et ce afin de maximiser les résultats.

Yasmina.

mercredi 10 décembre 2008

Le plan de relance français : un plan vert pour surmonter la crise ?

Suite à la création d’un « consensus écologique » autour du Grenelle de l’environnement et à la mise en œuvre des différents volets du Grenelle de l’environnement par le vote de lois en 2008, le plan de relance de 26 milliards d’euros présenté par le président de la République le 04 décembre 2008 à Douai est- il un plan de relance vert dans la continuité du Grenelle ?

Dans le domaine de l’immobilier, sur les 1,8 milliards d’euros engagés afin de contrer la baisse des mises en construction de logements neufs, l’Etat devrait dépenser 600 millions d'euros en 2009 qui permettront une rénovation de l’immobilier dans les logements sociaux anciens et à terme d’avoir des logements moins énergivores. L’Etat annonce également 200 millions pour les travaux de rénovation de l’habitat ancien énergivore à titre d’aide aux particuliers et 650 millions pour rénover ses bâtiments en propre.

Dans le domaine des transports, en collaboration avec les collectivités locales et le secteur privé, le développement des transports en commun non polluants sont directement privilégiés à travers de grands travaux planifiés dans les accords de Grenelle entre 2010 et 2014 : nouvelles lignes TGV Sud Europe Atlantique pour 7 milliards, Bretagne Pays de Loire pour 3 milliards, TGV Est pour 3,5 milliards, Rhin Rhône pour 2,3 milliards, axe Lyon Turin pour 6,5 milliards, Marseille Nice pour 5,3 milliards, mais aussi canal Seine Nord pour 3,5 milliards… En accélérant ces programmes, l’Etat favorise le développement les moyens de transport alternatifs à l’automobile.

Dans le domaine des énergies, sur les orientations de l’Etat, EDF devrait s’engager à accélérer ses projets d’investissement dans les énergies renouvelables (300 millions en particulier pour le solaire), dans son infrastructure et la Poste devrait investir dans la rénovation énergétique de ses bâtiments.

Même si ce plan de relance par l’investissement ne représente pas la perfection et si d’autres projets de dépense ne concernent pas le développement durable, ce plan constitue une ambition en termes de développement durable qui doit être saluée.

Alain.

mardi 9 décembre 2008

Distinctions à Poznan..

Les organisations non gouvernementales (ONG) ne savent plus quoi inventer pour faire valoir leurs points de vue. Elles font preuve d'ingéniosité pour faire réagir leurs cibles, tout en restant dans la légalité.
En effet, agissant indirectement en soulevant les faiblesses ou les carences de certains acteurs ou Etats, certaines d'entre elles parviennent à maintenir une pression pour obtenir une action. En témoigne la distribution de trophée des "fossiles du jour", initiée par le réseau Climate Action Network International (CAN-I) à la conférence de l'Organisation des Nations Unies (ONU) sur le climat à Poznan, en Pologne, et qui récompense les pays qui minent les négociations. Ainsi, le Japon, l'Australie et le Canada qui, rappelons-le, sont tous trois signataires du protocole de Kyoto, se sont partagés la seconde place le 5 décembre 2008 pour avoir tenté d'atténuer les effets de leurs engagements.

Une distinction qui pousse les acteurs à agir..

Lien http://www.fossil-of-the-day.org/go/

Paul

lundi 8 décembre 2008

Un grand constructeur de maisons se lance dans la jungle de la construction certifiée Haute Qualité Environnementale

Le secteur de l'habitat éco-responsable est en pleine évolution. Le marché français n'a pas encore atteint un niveau de maturité suffisant face à l'attente des classes moyennes. Confrontés à un phénomène de crise croissante, les grands acteurs du marché de la construction ont encore du mal à se positionner. Dans ce contexte, la démarche de positionnement du groupe maison Phénix est intéressante.
La voici:
  • été 2008: création d'un concept et label ;
  • création d'un site internet évolué ;
  • travail de conception avec une personne à fort impact médiatique: Yann Arthus-Bertrand ;
  • communication sur les prix.
Orientée vers une clientèle soucieuse du respect de l'environnement, cette communication a le mérite d'être plus claire dans son aspect financier. Ainsi même un spécialiste de l'éco-citoyenneté du net peut se laisser tenter, comme le montre cette vidéo :

Le défi de l’éco-construction en ville – Mativi.fr



On peut espérer qu'un développement plus ambitieux de programmes immobiliers économes en énergie va (enfin ?) permettre faire diminuer le prix moyen d'une construction sobre en énergie.


Steve.

Croissance et industries du développement durable : conséquences de la crise et plan de relance vert?

Certains pourraient voir dans la crise actuelle un certain charme (malgré son prix "social") puisqu'elle se traduit par une décroissance et une modération de la consommation.
Mais la crise financière et économique actuelle concoure avant tout à des remises en cause des processus de production et de consommation. La crise ébranle ainsi les certitudes sur notre mode de développement et les visions de chacun sur la croissance avec des effets variables sur la promotion du développement durable.

D'un côté la chute vertigineuse du prix du pétrole en quelques mois de 150 US$ (juillet 2008) à moins de 50 US$ (décembre 2008) et celle du prix des matières premières pourraient renforcer les tentations chez certains de s'affranchir des plans gouvernementaux et internationaux liés au développement durable pour limiter les dépenses et se concentrer sur la crise. Aussi, certains pays sont également tentés de favoriser le repli des politiques vers des enjeux strictement nationaux.
Ainsi le développement durable et la nécessaire solidarité entre nations pour régler des problématiques mondiales qui lui sont liées pourraient être reléguées par certains derrière la reprise de la croissance en terme de priorité.
Les effets de la crise sur le secteur du développement durable sont bien visibles: la chute du prix de l'énergie pétrolière devrait ralentir par exemple la croissance du secteur des énergies solaires et des champs d'éoliennes. Mais l'effondrement du marché du recyclage courant novembre 2008 témoigne également des effets négatifs de la crise sur les secteurs liés au développement durable.

D'un autre côté, des gouvernements comme en France et aux États-Unis font de la crise une opportunité pour préparer l'avenir et favoriser un mode de développement durable par des investissements collectifs liés au plan de relance à travers la promotion des transports communs, de programme d'infrastructures associés, la promotion des processus industriels liés au développement durable, ...
Et certains modes de consommation, avec l'appui des politiques publiques, pourraient tendre sous l'effet de la crise vers une meilleure responsabilisation et un meilleur respect de la notion de développement durable, comme dans le domaine de l'automobile ou de l'habitat. Par exemple, le 4 décembre 2008, le Président Sarkozy a annoncé dans la présentation de son plan de relance de 26 milliards d'euros le financement d'une prime à la casse visant à soutenir les industries automobiles mais aussi à rénover le parc automobile français avec des véhicules moins polluants. A cette occasion, ont été également annoncés le financement de quatre lignes de TGV et des investissements dans les énergies renouvelables pour EDF.

Si la crise produit des effets sur le secteur et contribue à « rebattre les cartes » avec une vision court-terme, les impératifs du développement durable à moyen et long terme et les effets de la diminution des ressources non renouvelables ne doivent pas être mésestimés pour autant. Il est nécessaire de les maintenir au centre de l'élaboration des politiques publiques.

Alain.

Une pression durable ?

Outre l’éveil d’une conscience écologique et durable qu’est-ce qui pousse les entreprises aujourd’hui à se mettre au développement durable ? Ou tout du moins à proclamer haut et fort leurs démarches vertes ?

C’est la question que je me pose à travers ce blog. Et y répondre n’est pas une tâche facile… Certains seraient tentés de dire, par exemple, que la voiture écologique est un remède à la crise du secteur automobile car elle permet de clamer un argument éthique pour relancer le marché et inciter les consommateurs à acheter pour mieux consommer…et surtout consommer !
Mais on s’aperçoit aussi qu’une pression de plus en plus forte est exercée sur entreprises notamment. L’article paru dans le mensuel Les Enjeux du journal Les Echos du mois d’octobre mettait en avant « les nouveaux arbitres qui bousculent les habitudes » des entreprises, quant à leurs « faits et gestes sociaux, environnementaux et de gouvernance ». Parmi eux figuraient :

Des fonds d’investissements : la fondation suisse Ethos (80 investisseurs en charge de 1,2€ milliard d’euros, actionnaire par ailleurs de Nestlé et UBS), le français Phitrust ou encore l’anglais F&C Investments
Des ONG : avec l’incontournable Greenpeace
Des agences de notation extra-financière : avec l’agence britannique Eiris (Ethical Investment Research Services), la française Vigeo ou encore l’américaine Innovest
Des régulateurs publiques : comme la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde)

La liste s’arrête-t-elle là ? Quelles sont les motivations de ces acteurs ? Leurs critères de jugement ? Qu’en est-il de leurs actions concrètes et leurs réelles influences ?
Autant de questions auxquelles il reste à apporter des réponses…pour mieux déchiffrer les stratégies de lobbies ou les opportunités qui peuvent motiver les entreprises ou même les populations à s’inscrire dans une démarche verte.

Fanny M.

samedi 6 décembre 2008

Quand la mode adopte le Bio…

Le coton organique semble être LA tendance actuelle.

Après avoir testé l’intérêt des consommateurs pour ce type de produits, les marques de prêt à porter ont finalement adoptés cette nouvelle tendance.
En magasins, chez Zara, H&M, Mango ou encore Gap, le jean se dit « Bio » et le tee-shirt « Organic ».

Les consommateurs paient certainement un peu plus, mais ont la garantie que ce qu’ils viennent d’acquérir ne contient ni pesticides, ni engrais et est écolo !
Le client y trouve finalement son compte : Des articles mode, éthiques et à des prix raisonnables !

Les marques ont une fois de plus su cibler ce nouveau besoin, et se sont rapidement attelés à le satisfaire.

Une nouvelle stratégie de développement de gamme a été repéré par les marketeurs et les publicitaires : ils adoptent ainsi la green, bio ou encore éthique attitude ! Et je parie qu’une fois de plus le consommateur se laissera séduire…

Yasmina.

jeudi 4 décembre 2008

Le développement durable au secours du BTP, ou Borloo l’Homme qui tombe à pic !!!

On fustige le politique, on sourit devant sa marionnette au guignol de l’info, on ironise devant un plan censé « créer les conditions favorables à l’émergence de cette nouvelle donne française en faveur de l’environnement ». Mais qui aurait pu penser que derrière cet éternel fêtard se cachait un véritable stratège qui dès 2007 allait prévoir des réponses aux impacts de la crise financière américaine sur l’industrie du BTP ?
Car aujourd’hui c’est officiel, après celui de l’automobile, c’est bien le secteur du BTP français qui fait état de ses difficultés (baisse des mises en chantier en 2008, voire arrêt de la commande publique). Et ce n’est pas les restrictions en terme de crédits immobiliers bancaires qui vont arranger la donne !
Or, naviguant sur le site du Ministère de l’écologie, un article intitulé « Les mesures du Grenelle Environnement vont dynamiser le secteur de la construction dès la fin 2009 » attire l’attention.

Ainsi, avant la crise financière d’octobre 2008, il semblerait que Monsieur Borloo et le Groupe de réflexion n°6 sur le thème de la compétitivité et de l’emploi aient trouvé le moyen de juguler les conséquences négatives de cette crise sur le BTP. Ceci tout en conservant une logique de développement durable. Les propositions du Grenelle de l’environnement peuvent donc être perçues aujourd’hui comme étant pertinentes au vue de la situation du BTP.
Le développement durable, « mot valise », serait-il en fait un vecteur favorisant réellement la création d’emploi ? Ou ne serait-il qu’un discours "poudre aux yeux" pour ceux qui recherchent une image citoyenne ?

Citronnier.

mardi 2 décembre 2008

Un vent de responsabilisation pour une bouffée d’air pur !

« Bombe à retardement », « la plus grave menace de toute l’histoire de l’humanité » ! Waouh…. « Père castor, en avant les histoires » ! Et n’oubliez pas d’avoir très peur !!!! ;-) Cliquez et souriez !

Il s’agit de la campagne de communication réalisée par l’agence passage piéton lors de la sortie du film d’Al gore, « Une vérité qui dérange ». Un exemple parmi d’autres de ce qui s’est fait et continue de se faire en matière de communication sur le développement durable.


Depuis les cinq dernières années les agences de communication rivalisent d’originalité et de créativité pour responsabiliser le citoyen « enfant ». Infantiliser pour mieux impacter ! Faire culpabiliser pour faire adhérer. Voilà la stratégie ! Sans entrer dans le débat pour ou contre, je voudrais juste vous inviter à prendre un peu de recul sur cet assaut des consciences. Sur le ton de l’humour ou de la culpabilisation, la dramatisation est à la mode ! Assaillis de toutes parts par les multiples déclinaisons du slogan « sauvons la planète » et des campagnes de « responsabilisation » on pourrait finir par être atteint de surdité et de cécité ou devenir de vrais schizophrènes de l’environnement. Mais il ne faut pas se leurrer, derrière ces paillettes vertes, le business reste le roi de la jungle !

Coccinelle.

dimanche 30 novembre 2008

Be Green Festival


Afin de dynamiser le développement durable sur le Web 2.0, le Be Green Festival propose au grand public de voter et de mettre en ligne un film de trois minutes « pour traiter au moins l'une des 7 thématiques proposées :
• Eau
• Nature
• Déchets
• Réchauffement climatique
• Energie
• Transports
• L'engagement dans la société »
et le poster sur http://www.begreenfilms.com/.

Alors à vos caméras, portables ou appareils photo!
Les meilleurs seront diffusés sur Canal +.

Alain

La pédagogie de l'écoconstruction...mais à quel prix ?

Le salon Bâtir Ecologique à ouvert ses portes pour sa 5° édition (28,29,30 novembre 2008). Passer le barrage des vigiles postés à l'entrée permet de découvrir un espace dédié à différents aspects de l'écoconstruction. Le visiteur novice peut découvrir différentes solutions techniques pour son habitat, complémentaires ou en compétition. Ce salon permet d'avoir un contact direct avec des spécialistes "pointus" et de pouvoir poser des questions techniques sans langue de bois.
L’ensemble donne une impression positive de bouillonnement d'idées originales adaptées à notre époque. Pourtant aborder le "nerf de la guerre", demeure problématique. Poser une question précise sur les coûts entraine des réactions très contrastées selon les stands. L’information finissant toujours par arriver, on remarque pourtant quelques jolies parades:
- pour une maison d’architecte: « tout dépend de votre projet ».
- pour l’immobilier ancien: « le prix au m2 dépend de l’estimation du vendeur ».
- un équipement technique: pas de prix mais « le matériel est amorti en 3 ans ».
- puits canadien: « vous avez une pelle hydraulique disponible sur votre chantier ? » Etc…

L’écoconstruction fait encore appel à l’émotionnel (la conscience de l’écocitoyen) et à la fascination des technologies propres. L’aspect financier, pourtant crucial pour de futurs propriétaires en période de pénurie financière, n’est pas encore parvenu à devenir un argument de vente. Les PME et les artisans passionnés du secteur de la construction propre ont encore de belles marges de progression dans leurs modes de communication.

Bilan en fin de visite: un salon de bobos ?

Steve.

mercredi 26 novembre 2008

Bienvenue

Bienvenue!

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