C’est la question que je me pose à travers ce blog. Et y répondre n’est pas une tâche facile… Certains seraient tentés de dire, par exemple, que la voiture écologique est un remède à la crise du secteur automobile car elle permet de clamer un argument éthique pour relancer le marché et inciter les consommateurs à acheter pour mieux consommer…et surtout consommer !
Mais on s’aperçoit aussi qu’une pression de plus en plus forte est exercée sur entreprises notamment. L’article paru dans le mensuel Les Enjeux du journal Les Echos du mois d’octobre mettait en avant « les nouveaux arbitres qui bousculent les habitudes » des entreprises, quant à leurs « faits et gestes sociaux, environnementaux et de gouvernance ». Parmi eux figuraient :
• Des fonds d’investissements : la fondation suisse Ethos (80 investisseurs en charge de 1,2€ milliard d’euros, actionnaire par ailleurs de Nestlé et UBS), le français Phitrust ou encore l’anglais F&C Investments
• Des ONG : avec l’incontournable Greenpeace
• Des agences de notation extra-financière : avec l’agence britannique Eiris (Ethical Investment Research Services), la française Vigeo ou encore l’américaine Innovest
• Des régulateurs publiques : comme la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde)
La liste s’arrête-t-elle là ? Quelles sont les motivations de ces acteurs ? Leurs critères de jugement ? Qu’en est-il de leurs actions concrètes et leurs réelles influences ?
Autant de questions auxquelles il reste à apporter des réponses…pour mieux déchiffrer les stratégies de lobbies ou les opportunités qui peuvent motiver les entreprises ou même les populations à s’inscrire dans une démarche verte.
Fanny M.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire