vendredi 27 février 2009

Barack Obama à la conquête de l’économie durable

Le 24 février 2009, Barack Obama a présenté au Congrès les grandes lignes de son programme de lutte contre la crise économique. Ce discours présente notamment les axes de force de la future politique énergétique américaine.

Extrait : « Nous savons que le pays qui saura exploiter la puissance de l'énergie propre et renouvelable dirigera le 21ème siècle. Pour l'heure, c'est la Chine qui a lancé le plus gros effort de l'histoire pour rendre son économie énergétiquement plus efficace. Nous avons inventé la technologie solaire, mais sommes passés derrière des pays comme l'Allemagne et le Japon pour sa production. Nos usines se sont lancées dans la production de voitures hybrides, mais elles rouleront avec des batteries fabriquées en Corée. Et bien, je n’accepterai pas un futur où les emplois et l’industrie de demain se trouveront au delà de nos frontières. Il est temps pour l’Amérique de reprendre les rênes. »

Les axes d’effort sont ainsi :

- Poursuivre les efforts d’investissement dans la R&D ;

- Doubler la production d’énergie renouvelable dans les trois prochaines années ;

- Améliorer le réseau de distribution électrique global ;

- Développer l’habitat économe en énergie ;

- Investissement : 15 milliards de dollars par an pour développer l’éolien et l’énergie solaire, les biocarburants avancés, le charbon « propre », des voitures et camions propres made in USA.

Obama désigne également les puissances économiques les plus dangereuses pour le leadership américain : la Chine (voiture électrique de masse, photovoltaïque), le Japon (voitures hybrides, R&D), l’Allemagne (R&D, photovoltaïque, BTP économe en énergie).

Voiture électrique : On peut remarquer que la fabrication des batteries lithium par le coréen LG pour la future Volt de GM apparaît comme un exemple de faiblesse de l’économie américaine. L’effort voulu pour la R&D va s’orienter vers les technologies propres utiles à la construction de la future voiture électrique destinée à être produite en masse par l’industrie américaine (voir article du 18 février 2009). L’alliance entre Johnson Controls et le français Saft montre ainsi la volonté de rattraper le retard technologique américain. NB : Saft fourni les batteries sophistiquées des lanceurs de missiles Javelin de l’armée américaine ( système ITAS Improved Target Acquisition System). Le développement du projet Betterplace de stations de rechargement des voitures électriques, déjà opérationnel en Israël, répond également à cette volonté de reconquérir la « frontière » technologique.

BTP : L’amélioration de l’efficience énergétique des bâtiments (rénovation énergétique) et la construction de bâtiments neufs (concept de maison passive et bâtiment basse consommation) représentera une source de création d’emplois américains importante dans la prochaine décennie.

Electricité : la rénovation du réseau global américain va représenter un effort colossal d’investissement. Connu sous le nom de smartgrid, ce projet intéresse les acteurs du secteur américain : General Electric, Itron , Sensus, EnerNOC , Comverge ,Silver Spring Networks, Gridpoint, Grid Net, Trilliant et SmartSynch. …..Il est à noter que l’Europe poursuit également un programme de recherche dans le domaine des smartgrids.

Cette vidéo présente le concept de smartgrid (super réseau) et des futurs acteurs américains (VO US).

Charbon propre : le projet de construction du démonstrateur Futuregen va-t-il redevenir d’actualité ?

Le ton est donné, America is back…

Steve

Sources :

- Discours du président Obama devant le Congrès (24 février 2009) ;

- Saft , marché de 13 M$ aux Etats-unis (article du 13 février 2009) ;

- Évaluation smartgrid ;

- Article Futuregen janvier 2009.


mardi 24 février 2009

La RSE au beau fixe


La Responsabilité Sociétale des Entreprises a toujours le vent en poupe, pour preuve la montée en puissance de l’association internationale One percent for the planet.

Cet organisme créé en 2002 aux Etats-Unis a comme particularité première de regrouper en son sein des entreprises (et surtout d’en faire la promotion) qui s’engagent à investir chaque année 1% de leur CA dans la protection de l’environnement.

En 2008, elle a réussi à franchir la barre des 1000 membres et en comptabilise aujourd’hui 1054 dont 8% sont localisés en Europe (130 au total). Pour information, cette véritable vitrine de la RSE semble tellement bien cadrer avec les problématiques liées au développement durable que même la crise financière n’a pu diminuer son attraction auprès des entrepreneurs.
En effet, au plus fort de la crise (octobre 2008), l’association a enregistré son record d’adhésion, fait suffisamment important pour être célébré le 11 février dernier à New York, en présence de son fondateur : le très charismatique Yvon Chouinard, patron de Patagonia (entreprise fortement impliquée dans l’environnement).
Citronnier

lundi 23 février 2009

Russie : une stratégie ambigüe vis-à-vis du réchauffement climatique complétant sa politique de puissance énergétique et minière


Le 19 février 2009, le Figaro rendait compte de la présentation par la Russie de son rapport sur le réchauffement climatique. Ce rapport met en avant un réchauffement de la température moyenne en Russie avec une augmentation de 1, 29 °C au cours du siècle écoulé (1907-2006) et des effets bénéfique pour ce pays.

La politique de puissance énergétique et minière de la Russie pourrait se doubler d’une stratégie équivoque sur le changement climatique perçue comme bénéfique par les autorités russes.


La Russie dispose de ressources minières (charbon, fer, nickel, diamant, etc.) et énergétiques (pétrole, gaz) abondantes, qui en font l'un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.

L’originalité et la puissance de la métallurgie russe provient de son incroyable variété, puisque de nombreux métaux se retrouvent en quantités significatives en Russie.

Son économie est marquée par le poids des industries extractives : gaz naturel (1erproducteur et exportateur mondial, 1re réserve), pétrole (1er producteur et exportateur mondial), charbon (5e pays producteur et 2e réserve mondiale), métaux non ferreux.

Moscou, fortement présent dans ces industries extractives et dans les autres entreprises liées à ces ressources, pratique une stratégie de puissance énergétique. Le « pays des Tzars » se sert de ses richesses en ressources comme une arme de rente économique et un moyen de pression vis-à-vis des autres Etats comme le cas de Gazprom l’illustre.

La politique de puissance énergétique et minière de Moscou s’accorde le plus souvent bien mal avec la notion de « développement durable » reposant sur un système permettant d’utiliser les ressources de manière raisonnable et sur la réduction de l’impact environnemental.

Si la Russie répond bien à une demande en énergie et en minerais, la Russie n’ignore également pas que le charbon, le gaz et le pétrole extraits de son territoire ont in fine un impact fort sur les émissions de Gaz à Effet de Serre et le réchauffement climatique.


Le rapport de Moscou sur le changement climatique pointe bien des risques d’inondation et de sécheresse. Mais les grandes tendances nationales dégagent des effets positifs soulignés par ce rapport : « fonte annuelle plus approfondie du permafrost (couche du sol gelé depuis des millénaires parfois jusqu'à des dizaines de mètres de profondeur, qui couvre 60 % du territoire russe), et recul des zones touchées par le permafrost de 30 à 80 km vers le nord, perspective d'une meilleure navigabilité dans l'océan Arctique, de plus en plus longtemps libéré de la banquise, extension de la zone cultivable vers le nord du pays »,…


Ainsi le réchauffement a des effets positifs pour la Russie, pays marqué par l'immensité de son territoire et un milieu naturel difficile à maîtriser du fait de son climat. Et le changement pourrait bien cyniquement lui permettre d’optimiser sa stratégie de puissance en lui permettant d’exploiter plus efficacement ses ressources minières et énergétiques concentrées dans l’Oural, en Sibérie et en Arctique.


Sources :

http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/02/19/01008-20090219ARTFIG00351-la-russie-se-rechauffe-plus-vite-que-le-reste-de-la-planete-.php

http://www.climatechange.ru/files/obzhee_rezume_eng.pdf

Gazprom l’arme de la Russie : http://www.infoguerre.fr/?p=1824

Les métaux, nouvel arme économique russe : http://www.infoguerre.fr/?p=1906


ALAIN

dimanche 22 février 2009

Le développement durable et la crise, quelle solution?

Le développement durable, un concept dont tout le monde parle et dont peu mesurent l’étendu, les enjeux ou encore la diversité d’intérêts des parties prenantes…

Ce concept englobe aussi bien l’écologie, le respect de l’environnement, mais aussi et on l’oublie bien souvent l’aspect RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises).

Aujourd’hui le développement durable est vendu comme un moyen idéal (ou presque) pour sortir de la crise. Pourquoi ? Parce qu’il permettrait de relancer la demande grâce à un changement radical (ou tout du moins qui se veut ou se dit radical). Oui car par exemple l’industrie électronique, dont la valeur des produits est en chute libre à cause de la crise, ne pourra relever les prix sur ces mêmes produits une fois le tournant de la crise passé. Il lui faudra en créer de nouveaux afin de faire accepter une remontée du prix. Tout comme le marché de l’automobile, étouffé par ses stocks (on voit par exemple un concessionnaire anglais proposer en décembre pour l’achat d’une voiture d’offrir la deuxième), qui ne pourrait relancer la consommation que par des produits nouveaux. Ces derniers seraient dotés d’aspects « eco-friendly » qui permettraient une rupture complète et non pas seulement une simple amélioration du produit grâce à quelques gadgets supplémentaires… Nous consommons, consommons et consommons toujours et encore…

Le développement durable, profite dans cette acception d’un nouvel essor qui malheureusement est en contresens vis à vis de ses fondements... Dans ses principes le dd est à l’opposé du modèle de surconsommation actuel. Or aujourd’hui il apparaît comme une solution pour relancer la demande, c‘est-à-dire relancer cette consommation !

Pour sortir de la crise nous devons maintenir la consommation à un certain niveau. Or le développement durable voudrait au contraire que l’on réduise notre consommation individuelle pour réduire nos déchets, protéger notre environnement et préserver nos ressources. On pourrait alors aborder la crise et le développement durable sous un angle tout à fait différent. Ne serait-ce pas opportun non pas de relancer la demande grâce à des produits « eco-friendly » mais plutôt de profiter de cette baisse de consommation globale pour maintenir la consommation individuelle à un niveau plus raisonnable ? Mais est-ce une situation qui pourrait être économiquement viable ? Peut-on relancer et pérenniser nos économies par un autre biais que la relance de la consommation individuelle? Trouver une nouvelle façon de consommer et pas uniquement transformer nos produits actuels pour qu’ils soient moins polluants ?

Fanny M.

mardi 17 février 2009

Voiture électrique : guerre économique Occident –Asie en préparation

Les occidentaux et les grandes puissances asiatiques ont entamé les premières actions en vue de conquérir les marchés colossaux des voitures propres de demain (voitures hybrides et électriques). Le défi est de prendre le contrôle, au niveau mondial, de la technologie-clé de la batterie et notamment la prometteuse batterie ion-lithium (plus légère et de grande capacité).
Figure 1 : capacités différents types de batteries électriques (source Sénat).

L’enjeu : Un des objectifs de Barak Obama est d’introduire sur les routes américaines 1 million de voitures électriques d’ici à 2012. La fabrication seule des batteries des véhicules représente une valeur de 40 milliards de dollars. La batterie ion-lithium présente l’avantage majeur pouvoir être rechargeable par branchement sur le réseau électrique domestique. D’où un marché plus vaste que l’automobile lié au développement des réseaux électriques (projet smartgrid américain et européen) et de leurs applications pratiques (R&D de smartgarage).
Les acteurs de la zone asiatique : Ils disposent déjà d’une domination technologique dans les batteries ion-lithium acquise par les batteries d’ordinateur portable (NEC) et les voitures hybrides ( Toyota, Honda). La Chine a ,pour sa part, déjà classé la technologie des batteries ion-lithium comme étant stratégique et elle possède 10 sites de production. La F6DM, voiture électrique chinoise, est déjà produite à grande échelle à un prix inférieur à la future Volt US (22 000 $ contre 40 000 $).
Signe de cette suprématie naissante, la future Volt de General Motors (prévue pour 2011) sera équipée de batteries ion-lithium produites par le coréen LG.
Les acteurs de la zone occidentale : Les européens sont présents avec BMW et Mercedes-Benz. Le français Saft, spécialiste des batteries à hautes capacités, s’est allié au puissant américain Johnson Controls (et vient de conclure un accord avec Ford). De jeunes compagnies de haute technologie américaines tendent de percer : Ener1, A123 Systems mais elles se heurtent à la frilosité des banques affaiblies par la crise.
Des incertitudes encore fortes : Le marché de la voiture électrique atteindra sa phase de maturité dans un délai de 10 ans. Le groupe industriel dominant sera celui qui possèdera les usines high-tech capables de fournir à grande échelle des batteries sophistiquées. Les acteurs asiatiques possèdent des atouts importants : expérience technologique mais aussi réserve de capitaux et volonté de tenter le pari industriel. Face à eux l’Amérique d’Obama va-t-elle accepter de perdre une nouvelle bataille technologique ? L’expérience de l’onéreuse domination asiatique dans les industries de pointe à forte valeur ajoutée (puces informatiques, écrans LCD, batteries de PC et de téléphones portables…) va-t-elle se reproduire ? Les institutionnels américains et européens vont devoir soutenir leurs industriels durant cette phase de mutation énergétique et technologique sous peine de voir encore d’autres pans économiques rallier des horizons lointains.

Steve

Sources :
- Sénat (rapport du 14/12/ 2005 sur la voiture du futur) ;
- Science & Vie janvier 2009 ;
- businessweek.com (article du 12 janvier 2009 : USA et voitures électriques) ;
- Wikio ( article du 23 décembre 2008: voitures électriques chinoises).

lundi 16 février 2009

Pollution et impacts de l’environnement sur la santé: la mesure des risques et les principaux impacts identifiés.



Le 11 février 2009, l’émission « Pièces à conviction » sur FR3 a été consacrée aux 300 000 tonnes de déchets nucléaires disséminés sur différents sites en France, leurs effets potentiels sur la santé et le rôle d’AREVA dans la mauvaise gestion de ces déchets polluants. Cet exemple illustre de nouveau les enjeux autour des polluants sur la santé.

Comme souligné mes post des 2 et 9 février 2009, l’Evaluation de l’Impact Sanitaire (EIS) a pour but d’analyser les conséquences de la pollution sur la santé dans plusieurs domaines.

Au niveau européen, la qualité de l’air ambiant est prise en compte à travers les réseaux de surveillance de la pollution de l’air, les effets sanitaires de celle-ci. Les types de pollution pouvant affecter la santé sont bien identifiés en ce domaine.
La qualité de l’air intérieur constitue un véritable enjeu qui a des conséquences certaines mais peu étudiées jusqu’à présent. Les substances mises en cause sont connues : avec en tête la fumée de tabac, mais aussi le monoxyde et le dioxyde de carbone, l’oxyde et le dioxyde d’azote, le naphtalène, le radon,… L’étude de la mesure de ces polluants et la fixation de normes de sécurité dans les lieux publics (stations de métro, école…) et lieux privés est également un défi.
L’eau de consommation, les produits alimentaires font l’objet de normes de conformité. Les eaux de baignade font actuellement l’objet d’une étude épidémiologique par l’Union Européenne.
Pour les facteurs de stress physique, l’EIS est utilisée pour imposer une cartographie des expositions au bruit dans les centres urbains, le long des axes de transport et des aéroports.
Les radiations ionisantes sont encadrées dans le traité EURATOM.
Les études sur les impacts sanitaires des radiations des champs électromagnétiques, origine de nombreuses polémiques, font l’objet d’études et d’enquêtes afin de déterminer avec certitude leur degré de nocivités.
Enfin les effets de changement climatique sur la santé sont un enjeu pour les études et l’identification des risques (par exemple, extension de zone de la malaria).

De nombreux objectifs restent à atteindre cependant à travers une meilleure connaissance de la répartition démographique des expositions, des relations « exposition-effet » et la fréquence de référence des impacts sur la santé.
Enfin une meilleure connaissance des impacts sanitaires de niveaux faibles d’exposition répétée doit être une priorité, comme les microparticules dans l’air (dont l’impact a été longtemps sous-estimé) ou les petites doses s’accumulant dans l’organisme tout au long de la vie.

En effet, de nombreux acteurs ont intérêt à maintenir une opacité sur les pollutions causées et leurs effets sanitaires : filières des transports automobiles, des industries et d’énergie (centrales à charbon) pour la pollution de l’air, filières chimiques et agricoles avec la pollution de l’eau et des nappes phréatiques avec les engrais et les produits phyto sanitaires, absence de traitement des eaux usées par certaines collectivités, pesticides dans les aliments, pollution des sols par des industries et engrais, industries chimiques et baisse de la fertilité masculine,...
Toutes les entreprises présentent dans leur activité une préoccupation pour la Responsabilité Sociale des Entreprises et le Développement Durable. Dans un certain nombre de cas, ces préoccupations restent purement« cosmétiques » afin de tenter de présenter une bonne image à la population et aux consommateurs.
Les entreprises doivent placer la RSE et le Développement Durable au cœur de leurs stratégies : il en va de leur responsabilité et de notre destin collectif. Dés maintenant et à terme, ces entreprises sont et serontgagnantes en optimisant leurs résultats et en contribuant à la construction du monde de demain.

Alain

Source : http://ec.europa.eu/news/environment/archives_fr.htm?Page=1

dimanche 15 février 2009

S'engager pour durer...!


Novethic, média expert du développement durable vient de publier un rapport intitulé « Quelle place pour la mobilisation des salariés dans les rapports développement durable ? »

Cette étude tend à démontrer que les entreprises françaises qui se montrent très engagés en terme de développement durable, qui développent des stratégies RSE, n’impliquent pourtant pas assez leurs salariés dans leurs différentes démarches.

Pourtant, il a été observé que les salariés des entreprises sont de plus en plus intéressés par les formations ayants pour thème le développement durable.

Ainsi, cette étude remet en cause les stratégies RSE des entreprises, qui ne mobilisent pas assez et de façon pertinente les salariés. Il est donc temps pour les entreprises de mieux sensibiliser leurs salariés, en les impliquant de façon plus conséquente dans leurs démarches en matières de développement durable.

Comment ? En exerçant une forte sensibilisation ; en définissant des repères communs à l’entreprise et aux salariés afin de favoriser une réelle prise de conscience ; et enfin en impliquant les salariés dans les démarches vertes de l’entreprise.

Certaines entreprises comme Danone ont bien pris conscience de cela, et arrivent à donner une image responsable à la société civile avec des salariés pour la plupart impliqués dans ces démarches.

D’autres, comme Lafarge, Air Liquide ou encore Michelin, ont encore des efforts à fournir, afin de s’adapter à cette nouvelle conjoncture économique qui d’une façon ou d’une autre saura saluer les entreprises réellement engagés en matière de développement durable.

Yasmina


Sources:

www.novethic.fr

www.developpementdurable.com