Le 11 février 2009, l’émission « Pièces à conviction » sur FR3 a été consacrée aux 300 000 tonnes de déchets nucléaires disséminés sur différents sites en France, leurs effets potentiels sur la santé et le rôle d’AREVA dans la mauvaise gestion de ces déchets polluants. Cet exemple illustre de nouveau les enjeux autour des polluants sur la santé.
Comme souligné mes post des 2 et 9 février 2009, l’Evaluation de l’Impact Sanitaire (EIS) a pour but d’analyser les conséquences de la pollution sur la santé dans plusieurs domaines.
Au niveau européen, la qualité de l’air ambiant est prise en compte à travers les réseaux de surveillance de la pollution de l’air, les effets sanitaires de celle-ci. Les types de pollution pouvant affecter la santé sont bien identifiés en ce domaine.
La qualité de l’air intérieur constitue un véritable enjeu qui a des conséquences certaines mais peu étudiées jusqu’à présent. Les substances mises en cause sont connues : avec en tête la fumée de tabac, mais aussi le monoxyde et le dioxyde de carbone, l’oxyde et le dioxyde d’azote, le naphtalène, le radon,… L’étude de la mesure de ces polluants et la fixation de normes de sécurité dans les lieux publics (stations de métro, école…) et lieux privés est également un défi.
L’eau de consommation, les produits alimentaires font l’objet de normes de conformité. Les eaux de baignade font actuellement l’objet d’une étude épidémiologique par l’Union Européenne.
Pour les facteurs de stress physique, l’EIS est utilisée pour imposer une cartographie des expositions au bruit dans les centres urbains, le long des axes de transport et des aéroports.
Les radiations ionisantes sont encadrées dans le traité EURATOM.
Les études sur les impacts sanitaires des radiations des champs électromagnétiques, origine de nombreuses polémiques, font l’objet d’études et d’enquêtes afin de déterminer avec certitude leur degré de nocivités.
Enfin les effets de changement climatique sur la santé sont un enjeu pour les études et l’identification des risques (par exemple, extension de zone de la malaria).
De nombreux objectifs restent à atteindre cependant à travers une meilleure connaissance de la répartition démographique des expositions, des relations « exposition-effet » et la fréquence de référence des impacts sur la santé.
Enfin une meilleure connaissance des impacts sanitaires de niveaux faibles d’exposition répétée doit être une priorité, comme les microparticules dans l’air (dont l’impact a été longtemps sous-estimé) ou les petites doses s’accumulant dans l’organisme tout au long de la vie.
En effet, de nombreux acteurs ont intérêt à maintenir une opacité sur les pollutions causées et leurs effets sanitaires : filières des transports automobiles, des industries et d’énergie (centrales à charbon) pour la pollution de l’air, filières chimiques et agricoles avec la pollution de l’eau et des nappes phréatiques avec les engrais et les produits phyto sanitaires, absence de traitement des eaux usées par certaines collectivités, pesticides dans les aliments, pollution des sols par des industries et engrais, industries chimiques et baisse de la fertilité masculine,...
Toutes les entreprises présentent dans leur activité une préoccupation pour la Responsabilité Sociale des Entreprises et le Développement Durable. Dans un certain nombre de cas, ces préoccupations restent purement« cosmétiques » afin de tenter de présenter une bonne image à la population et aux consommateurs.
Les entreprises doivent placer la RSE et le Développement Durable au cœur de leurs stratégies : il en va de leur responsabilité et de notre destin collectif. Dés maintenant et à terme, ces entreprises sont et serontgagnantes en optimisant leurs résultats et en contribuant à la construction du monde de demain.
Alain
Source : http://ec.europa.eu/news/environment/archives_fr.htm?Page=1
Comme souligné mes post des 2 et 9 février 2009, l’Evaluation de l’Impact Sanitaire (EIS) a pour but d’analyser les conséquences de la pollution sur la santé dans plusieurs domaines.
Au niveau européen, la qualité de l’air ambiant est prise en compte à travers les réseaux de surveillance de la pollution de l’air, les effets sanitaires de celle-ci. Les types de pollution pouvant affecter la santé sont bien identifiés en ce domaine.
La qualité de l’air intérieur constitue un véritable enjeu qui a des conséquences certaines mais peu étudiées jusqu’à présent. Les substances mises en cause sont connues : avec en tête la fumée de tabac, mais aussi le monoxyde et le dioxyde de carbone, l’oxyde et le dioxyde d’azote, le naphtalène, le radon,… L’étude de la mesure de ces polluants et la fixation de normes de sécurité dans les lieux publics (stations de métro, école…) et lieux privés est également un défi.
L’eau de consommation, les produits alimentaires font l’objet de normes de conformité. Les eaux de baignade font actuellement l’objet d’une étude épidémiologique par l’Union Européenne.
Pour les facteurs de stress physique, l’EIS est utilisée pour imposer une cartographie des expositions au bruit dans les centres urbains, le long des axes de transport et des aéroports.
Les radiations ionisantes sont encadrées dans le traité EURATOM.
Les études sur les impacts sanitaires des radiations des champs électromagnétiques, origine de nombreuses polémiques, font l’objet d’études et d’enquêtes afin de déterminer avec certitude leur degré de nocivités.
Enfin les effets de changement climatique sur la santé sont un enjeu pour les études et l’identification des risques (par exemple, extension de zone de la malaria).
De nombreux objectifs restent à atteindre cependant à travers une meilleure connaissance de la répartition démographique des expositions, des relations « exposition-effet » et la fréquence de référence des impacts sur la santé.
Enfin une meilleure connaissance des impacts sanitaires de niveaux faibles d’exposition répétée doit être une priorité, comme les microparticules dans l’air (dont l’impact a été longtemps sous-estimé) ou les petites doses s’accumulant dans l’organisme tout au long de la vie.
En effet, de nombreux acteurs ont intérêt à maintenir une opacité sur les pollutions causées et leurs effets sanitaires : filières des transports automobiles, des industries et d’énergie (centrales à charbon) pour la pollution de l’air, filières chimiques et agricoles avec la pollution de l’eau et des nappes phréatiques avec les engrais et les produits phyto sanitaires, absence de traitement des eaux usées par certaines collectivités, pesticides dans les aliments, pollution des sols par des industries et engrais, industries chimiques et baisse de la fertilité masculine,...
Toutes les entreprises présentent dans leur activité une préoccupation pour la Responsabilité Sociale des Entreprises et le Développement Durable. Dans un certain nombre de cas, ces préoccupations restent purement« cosmétiques » afin de tenter de présenter une bonne image à la population et aux consommateurs.
Les entreprises doivent placer la RSE et le Développement Durable au cœur de leurs stratégies : il en va de leur responsabilité et de notre destin collectif. Dés maintenant et à terme, ces entreprises sont et serontgagnantes en optimisant leurs résultats et en contribuant à la construction du monde de demain.
Alain
Source : http://ec.europa.eu/news/environment/archives_fr.htm?Page=1
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