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samedi 25 avril 2009

« G8 environnement » en attendant Copenhague décembre 2009.

Le G8 environnement a eu lieu à Syracuse du mercredi au vendredi 24 avril 2009 sous présidence de l'Italie.

Les pays membres du G8 et les pays invités (une douzaine d’Etats jugés « stratégiques » : le Brésil, la Chine, l’Inde, le Mexique, la République d’Afrique du Sud ainsi que l’Australie, la Corée du Sud, l’Egypte et l’Indonésie), des pays africains, ont concentré leurs discussions autour du changement climatique et de la bio diversité.

Dans moins de huit mois, doit se tenir le sommet de Copenhague qui a pour but de trouver un accord de limitation des émissions de C02 succédant au protocole de Kyoto sur les émissions de gaz à effet de serre.

La France représentée par ses ministres, Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno, a rappelé l'urgence à limiter l’augmentation de température à +2°C.

Les véritables enjeux sont bien les changements de mode de croissance et des politiques énergétiques des Etats-Unis mais également des pays émergents dont la Chine qui est depuis 2007 le plus gros émetteur de CO2 dans le monde.

Si Jean-Louis Borloo se dit heureux de la nouvelle volonté américaine de réduire ses émissions de CO2, les Etats-Unis doivent « faire beaucoup plus et je leur dis Yes, you can ».

Les Etats-Unis semblent en effet adopter une politique minimale par rapport aux discours du Commander In Chief, Barack Obama.

La position des Etats-Unis devrait se révéler déterminante pour le succès ou l’échec du prochain sommet de Copenhague. Et il est fort probable que les Etats-Unis adopteront leurs décisions suivant leurs agendas et des facteurs de politique intérieurs.

Dans ce domaine comme dans celui de la bio diversité, les Etats-Unis font preuve d’inertie alors que la France se montre en pointe par ses propositions concrètes : rendre opérationnel pour 2010 l'IPSES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services), la plate-forme scientifique intergouvernementale, qui devrait être l'équivalent pour la biodiversité du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC).

Les Etats participants ont finalement adopté la "Charte de Syracuse" le vendredi 24 avril, faisant de la biodiversité une grande cause mondiale au même titre que la lutte contre le réchauffement climatique.

Face à la crise économique, les pays ayant participé au G8 environnement ont fait part de leurs volontés de jouer un rôle moteur sur les questions d’environnement, avec la mise en place de plans de relance laissant une bonne part aux activités liées à l'environnement, aux énergies renouvelables, aux transports de demain.

La France, pour sa part, appelle à « verdir » davantage les plans de relance et à faire de la crise économique une réponse à la crise écologique.

A propos de la politique énergétique des USA :

Réflexion durable :

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/barack-obama-nouvelle-politique.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/lamerique-dobama-redore-son-blason-vert.html

A propos de la politique énergétique de la Chine :

Réflexion durable :

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/la-politique-energetique-de-la-chine.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/chine-et-developpement-durable-les.html

Sources :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=4867

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5grlRqrkTAiVgPrKd01Xz1xjrwEEg

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/04/24/le-dialogue-nord-sud-progresse-sur-le-climat_1184940_3244.html

http://www.actualites-news-environnement.com/20330-g8-environnement-limiter-augmentation-temperature.html

http://www.maxisciences.com/g8-environnement/co2_3260_w250.jpg

ALAIN

samedi 18 avril 2009

Les guerres de l'eau? Stratégies de puissance et de survie.


De nombreux avis d’experts, exposés dans des ouvrages récents, mettent en lumière les problématiques de l’eau, ressource vitale pour l’avenir du monde et enjeu stratégique.

Force est de constater que l'accès à cette ressource est inégal selon les niveaux de vie des populations.

Des populations vivant dans des régions à l’eau abondante (Afrique Equatoriale) ont des problèmes d’accès à l’eau potable alors que certains Etats (Israël, Sud Ouest des Etats-Unis), se développant dans des régions peu hospitalières de ce point de vue, réussissent à y accéder de manière efficace.

Bien avant de s’imposer comme un droit, il y a urgence dans de nombreuses régions du monde pour l’accès à l’eau potable. Aujourd’hui, 1,5 milliards de personnes ne bénéficient pas de cet accès. En Afrique, selon l’OMS, « la mortalité due au non accès à l’eau potable et à l’assainissement atteint 24,1% en Angola, 23% au Niger,… ». Bien avant d’être enjeu de puissance, la « guerre de l’eau » est une guerre contre la misère.

L’eau est également un enjeu de poids pour les politiques agricoles, industrielles et les pollutions.

L’agriculture prélève la majorité de l’eau. L’eau potable est polluée du fait du développement d' activités humaines mal contrôlées. La pollution de l’eau en Chine notamment dans les régions du nord est un véritable mal.


La gestion de l’eau s’impose donc avec plus de poids comme un enjeu stratégique pour la vie et le développement de certains pays : l'Australie est un pays sujet à de fortes sécheresses depuis quelques années (mises en avant dans les actualités françaises autour des incendies qui en découlent et qui ont durement frappé dernièrement ce pays par leur ampleur). Israël développe le dessalement des eaux de mer. Pour faire face à ces besoins, la Chine a construit le barrage des Trois Gorges et projette de transferer du sud vers le nord par des canaux les eaux des grands fleuves ayant leurs sources dans le Tibet. ...


L’eau s’impose également comme un facteur de gestion de stratégies de puissance entre Etats devenant une source de tensions : cas en Asie Centrale autour des questions de répartition des eaux entre les ex Républiques issues de l’URSS (Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Tadjikistan et Kirghizstan) ; Israël et les eaux du Jourdain et de la Cisjordanie ; la Turquie , château d’eau, avec l’aménagement des barrages inquiétant la Syrie et l’Irak ; la domination de la Chine sur le Tibet qui perçoit ses ressources en eau comme stratégique, mais le Tibet est également le château d’eau pour l’Asie du Sud Est et l’Asie du Sud y compris l’Inde ; …


Les solutions résident dans la gestion des approvisionnements et de l'aménagement des territoires. Ces solutions ne peuvent être que locales et sous régionales tout en tenant compte des paramètres culturels, sociologiques, économiques, géographiques et politiques.

Le réchauffement climatique accroissant le stress hydrique de certaines régions, l’accroissement de la population mondiale et les besoins en terme de croissance économique rendront d’autant plus cruciaux les enjeux autour de l’eau dans les décennies à venir. Et l’Europe se trouve également affectée par cette problématique du fait des tensions autour du pourtour méditerranéen et de sa proximité avec l’Afrique du Nord. Elle ne peut donc se désintéresser de la question et se doit d’élaborer une stratégie adéquate.


Autres posts et liens intéressants sur l’eau :


A propos des enjeux de gestion de l’eau entre la Turquie et ses voisins :

Infoguerre : "Turquie, Syrie et Irak: la guerre de l'eau aura-t-elle lieu?"

http://www.infoguerre.fr/?p=1804

A propos de la domination de la Chine sur le Tibet, château d’eau pour l’Asie du Sud Est et l’Asie du Sud : Infoguerre : « L’or bleu tibétain et l’intarissable soif de la Chine »

http://www.infoguerre.fr/?p=1877


Sources :

« La guerre de l’eau aura-t-elle lieu ? » de Nicolas BORDAS dans la TRIBUNE du vendredi 10 avril 2009

« L’eau, géopolitique, enjeux, stratégies » de Franck GALLAND.

Rapport « safer water, better health » de l’Organisation Mondiale de la Santé

http://www.who.int/water_sanitation_health/publications/safer_water/en/


ALAIN

samedi 11 avril 2009

La Chine : coopération avec la France dans le développement durable pour répondre à ses immenses besoins.


Dans le cadre du processus de réconciliation entre la Chine et la France, suite à la fureur de Pékin provoquée par la rencontre entre Sarkozy et le Dalaï Lama en décembre 2008 en Pologne, l'ancien Premier ministre et sénateur Jean-Pierre Raffarin s’est rendu en Chine du lundi 6 avril au jeudi 9 avril.

Il a présidé à cette occasion, les mercredi 8 avril et jeudi 9 avril, le 15ème colloque économique franco-chinois organisé par l'association du Comité France-Chine.

Ce 15e Colloque économique franco-chinois avait pour thème "Crise internationale et nouveaux défis de la croissance durable: Quels nouveaux partenariats entre la France et la Chine".

Le Comité France-Chine est une association loi 1901 rattaché au MEDEF rassemblant une centaine d'entreprises ayant investi en Chine.


M. Raffarin était accompagné d'une douzaine de responsables de grandes entreprises françaises, dont notamment les deux géants du traitement de l'eau et des déchets, Suez Environnement et Veolia.

Lors de la rencontre le mardi 7 avril 2009 entre Li Keqiang , vice-Premier ministre chinois en charge des affaires économiques, et l'ancien Premier ministre et sénateur Jean-Pierre Raffarin accompagné d’une délégation de patrons français, les autorités chinoises ont appelé les industries françaises à positionner sur le créneau du développement durable en Chine.

"Près des trois quarts de notre entretien a porté sur le développement durable, les nouvelles technologies, une croissance verte", a déclaré M. Raffarin.

Ce dernier a également déclaré que le message de Li Keqiang a été que "ceux qui ne comprennent pas le choix de la Chine d'une croissance durable ne seront pas au rendez-vous du développement de la Chine".


Au-delà des déclarations protocolaires et les aléas des relations entre la Chine et la France, les enjeux pour Pékin en termes de développement durable sont immenses : la transition vers une croissance soutenable pour le pays (ses habitants et son environnement), la maîtrise de sa consommation, ses besoins énergétiques, et la nécessité de l’accès aux technologies occidentales novatrices pour remplir ses objectifs précités.

Pour les entreprises françaises et notre gouvernement, les objectifs sont également présents à travers leurs stratégies de développement en Chine (accès à son marché, ses ressources) et notre place chez cette super puissance de demain.


Autres post intéressants sur la Chine:

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/04/voiture-electrique-la-chine-se-prepare.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/la-politique-energetique-de-la-chine.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/chine-et-developpement-durable-les.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/avec-le-lancement-dune-premiere-eco.html

http://reflexiondurable.blogspot.com/2009/03/la-remise-en-question-chinoise.html

Infoguerre : « L’or bleu tibétain et l’intarissable soif de la Chine » et "les relations délicates de la France avec la Chine"

http://www.infoguerre.fr/?p=1879

http://www.infoguerre.fr/?p=1877


Sources:

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL8699620090408

http://www.romandie.com/infos/news2/090407110020.nnfbwmav.asp

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/6634465.html

http://french.cri.cn/181/2009/04/08/304s188765.htm

http://www.comitefrancechine.com/


ALAIN