
Le bassin du Congo regroupe, à lui seul, 3 parcs nationaux, 6 réserves, 2 domaines de chasse, 2 réserves de gorilles et 2 de chimpanzés. Si l’on prend l’exemple de la République du Congo, à elle seule, elle rassemble 415 espèces de mammifères, 11 000 espèces de plantes, 1 117 d'oiseaux et près 1000 de poissons d'eau.
D’après un rapport français, paru en 2007 et intitulé "Non au pillage", 50 millions d’hectares de forêt tropicale humide sont contrôlés par les sociétés forestières, en Afrique centrale, soit l’équivalent de la taille de l’Espagne. 15 millions d’hectares sont couverts par des contrats forestiers signés après l’instauration en 2002, en RDC, d’un moratoire suspendant l’octroi de nouvelles allocations forestières, ainsi que le renouvellement ou l’extension des titres existants. Un site internet a même été créé à cette époque pour dénoncer la surexploitation du bassin du Congo et les faux droits d'exploitation. Malgré les chiffres alarmants et la dénonciation nominative des grands industriels du bois, présents dans la zone, les choses sont demeurées en suspens et la déforestation a continué.

D’après le FAO, Food and Agriculture Organization of the United Nations, la déforestation est estimée à 0,4% par an en moyenne, et les pertes les plus importantes, en termes de surface, concernent le Cameroun et la République Démocratique du Congo.
Malgré les nombreuses initiatives, le marché du bois semble prévaloir sur les enjeux environnementaux. C’est ainsi qu’en janvier 2009, Greenpeace est intervenu pour empêcher cette fois-ci la multiplication des titres forestiers et faire retirer les titres non-légaux. L'ONG a invité, par la même occasion, le gouvernement congolais, à maintenir le moratoire sur l’attribution de nouveaux titres forestiers, tant qu'un plan de zonage participatif du territoire national et une gouvernance forestière satisfaisante ne seront pas en place. De fait, au fil des années, la forêt congolaise a perdu près de nombreux hectares, faisant disparaître des arbres d’une valeur inestimable et mettant en danger tout un écosystème.
Malgré les nombreuses initiatives, le marché du bois semble prévaloir sur les enjeux environnementaux. C’est ainsi qu’en janvier 2009, Greenpeace est intervenu pour empêcher cette fois-ci la multiplication des titres forestiers et faire retirer les titres non-légaux. L'ONG a invité, par la même occasion, le gouvernement congolais, à maintenir le moratoire sur l’attribution de nouveaux titres forestiers, tant qu'un plan de zonage participatif du territoire national et une gouvernance forestière satisfaisante ne seront pas en place. De fait, au fil des années, la forêt congolaise a perdu près de nombreux hectares, faisant disparaître des arbres d’une valeur inestimable et mettant en danger tout un écosystème.

L’outil de « propagande » choisi pour faire valoir ce projet étonnant est une radio, « Biso na Biso » (« Entre nous »), financée par la Fondation Chirac. Le but de cette radio est de faciliter les échanges entre les différents acteurs impliqués dans la gestion durable des forêts, tout en permettant aux populations de culture orale, concernées par ces problématiques de surexploitation des forêts, de faire valoir leur culture et ainsi leur légitimité d’ « usufruitier » de la forêt.
L'enjeux du Bassin du Congo reste encore important aujourd'hui. La majorité des indutriels du bois présents dans la zone : ITB (Liban), Safbois (Etat Unis), Siforco (Allemagne), Sodefor (Portugal), Sicobois (Belgique) etc.) sont étrangères. La Siforco de l'allemand Danzer, par exemple, contrôle plus de 25 % des concessions en RDC, soit plus d'1 milion d'hectares et ce contrairement à la réglementation camerounaise selon laquelle un concessionnaire ne peut exploiter plus de 200 000 hectares de forêt. Des pays comme l'Allemagne, la Belgique ou la France, qui témoignent sur la scène internationale de leur engagement contre la surexploitation du Bassin du Congo ont pourtant de réels intérêts économiques dans l'exploitation de cette réserve, ce qui a priori n'est pas forcément incompatible. Cependant, lorsque l'on regarde de plus près certains industriels présents dans la zone et le type de titres forestiers qui leur donne accès à des droits d'exploitation, on est étonné de constater qu'il s'agit bien souvent de titres obtenus après 2002, soit après le moratoire.
Le problème n'est donc pas si simple qu'il pourrait y paraître et sans doute faut-il encore beaucoup de temps pour que les choses entrent dans l'ordre. Espérons que l'initiative de TFT porte ses fruits et trouve suffisamment d’échos pour faire changer les choses, avant qu'il ne soit trop tard !
2 commentaires:
Bravo à tous ceux qui comprennent l'intérêt qu'il y a à protéger tous ensemble les forêts d'Afrique et du monde. L'arrêt de la transamazonienne fut un grand pas de franchi en son temps.
La vie de la planête en dépend nous commençons enfin à le savoir, après les pygmées, qui ont beaucoup à nous apprendre.
Salut de France à nos amis d'Afrique et courage à eux: préservez votre patrimoine qui est également celui de l'humanité.
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